Feu d'une extrême violence dans trois immeubles d'habitation nécessitant le déclenchement d'un appel 99 en un temps record de 8 minutes après la 1ère alarme.
Il s'agit d'un secteur particulier, à la limite nord du quartier St-Jean-Baptiste, où les bâtiments sont construits plus bas que la rue, entassés sur deux rangées entre la rue et la falaise qui surplombe le quartier St-Roch. Des dizaines d'appels provenant de plusieurs endroits dans la haute-ville et de la basse-ville sont entrés au 911 pour signaler l'incendie. De nombreuses personnes du voisinage de part et d'autre de la falaise affirment avoir été réveillées ou alertées par une forte détonation avant de découvrir l'incendie.
C'est le 110 qui demande immédiatement la 2ème de son bureau parce qu'il voit l'incendie de sa fenêtre: avant même que le 112 n'installe sa table PC, il se retrouvait avec la gestion d'un appel 99!
Les premiers rapports du central faisaient état de personnes emprisonnées à l'intérieur et une dame a été sauvé in extremis en sautant du 2ème étage, grâce à l'aide de passants revenant de la fête de la St-Jean, qui ont improvisé une courte-échelle avant l'arrivée des premiers pompiers. Malheureusement une victime qui n'a pu s'échapper et fut retrouvée plus tard, lorsque les pompiers furent en mesure de faire des recherches.
À l'installation des premières équipes, le feu ravage entièrement le premier édifice de 3 étages et les flammes sont extrêmement violentes entre les deux premières bâtisses qui ont été entièrement détruites. Un troisième bâtiment, situé à l'arrière presqu'au-dessus de la falaise, a été lourdement endommagé. À un moment le feu était si intense par l'arrière que les braises et tisons qui pleuvaient dans la falaise ont inquiété les résidants en bas. Un stationnement en bois s'est aussi embrasé et s'est effondré, les deux véhicules qui s'y trouvaient ont été détruits.
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Cliquez ici pour une entrevue avec le 112 à son retour à la caserne.
Cliquez ici pour une entrevue avec des membres de l'équipe du 203 dont un était également arrivé premier dû sur le feu de la rue des Oblats le 8 mai 2004.
Ce reportage est en deux parties: cliquez ici pour la deuxième partie